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Vous avez dit lâcher-prise ?

Dernière mise à jour : 11 mars 2021

Après plusieurs années d’un « touche à tout professionnel » régulier, dans l’attente d’une hypothétique révélation de ce pour quoi j’étais faite, après des déménagements, mais surtout un petit garçon, je me retrouve en fin d’année 2020, littéralement oppressée, dans une fonction occupée depuis à peine un an et demi. Dégâts collatéraux du COVID ou non, il est clair que je ne me sens pas bien dans mon job. Ce n’est pas moi, ou ce n’est peut-être plus moi. J’ai besoin de sens, de qualitatif quand on me parle tous les jours de chiffres, d’objectifs, et de performance… Je compense avec une multitude d’activités, pour créer, accompagner des amies dans mon coeur de métier ou à proximité etc… Je « slashe » et je suis fatiguée. Changer de job ne me fait pas peur ( je ne suis pas à mon premier changement de trajectoire intempestif )…mais pour faire quoi ? C’est la question qui tourne sans cesse dans ma tête… Car, je sais que je vais retrouver cette peur panique du vide qui m’a si souvent conduit à prendre de mauvaises décisions. Alors non, cette année, cela ne se passera pas comme ça ! Je décide de me faire aider pour apprendre à lâcher prise et gérer la prochaine transition et j'entreprends de trouver quelqu’un de confiance qui ne me lâchera pas sur mon chemin.


Certains m’ont posé la question : Pourquoi le choix d’une coach et pas d’une psycho ou d'une sophrologue ? Bonne question. Je crois que ce n’est pas le métier qui fait la différence mais bien la personne que l’on rencontre. Laurence a une première fois croisé mon chemin lorsque j’étais sur les bancs (ou plutôt à la cafétéria) de l’école, puis à la recherche d’aide, je la retrouve sur Linkedin dans sa nouvelle activité qui ne me surprend pas. Parfois, les signes ne trompent pas, le contenu de son blog résonne en moi. Et là, le chemin commence. D’abord, une longue discussion après son "petit" café du matin (car Laurence habite au Canada et moi-même en France, alors oui elle s’adapte aux décalages horaires…), je crois que c’est cet élément qui a déclenché mon choix de lui faire confiance. Un café vraiment ? Non, plutôt son humanité, son authenticité et sa simplicité !


Dès les premières séances, elle détecte ce qui me hante et que moi j’appelle « le syndrome d’Hercule ». C’est à dire, le sentiment de devoir et de pouvoir TOUT savoir, TOUT faire, TOUT le temps et le TOUT en TOUT temps, associé à la frustration de ne pas pouvoir y arriver bien sûr ! Bien sur, on parle de mes besoins pour être heureuse, je lui énumère une très belle et très très longue liste de passions, de centres d’intérêts, d’activités diverses et variées… Évidemment, je n’énumère ni bien manger (ce que j'adore alors que je suis une fan de cuisine) ni dormir suffisamment. BIM ! On reprend les bases, mon intégrité, mes besoins, mes valeurs, mon estime de soi, etc... je me recentre pas à pas. Et puis, je ne sais pas comment elle fait, mais elle m'amène à voir ce que je ne veux pas voir, ce qui m’empêche d’avancer, d’être sereine. Elle éclaire ce pan de ma vie de… sportive émérite. Je fais le lien. Je sais à quel point cette blessure me frustre, elle qui me parle, qui est un frein au-delà de l’aspect physique, qui touche mes émotions, mes sensations, ces vibrations dont j’ai un besoin visceral, et qui absentes, me conduisent à cette agitation permanente. Avec beaucoup de délicatesse, on poursuit, on avance, Laurence me renvoie à mes certitudes et me confronte à moi-même. En quelques heures, je me donne de nouvelles permissions et notamment celle de quitter mon job. Je vous assure, ce jour là, je ressens une telle sérénité, un tel poids déposé, que les modalités du « passage à l’acte » ne sont plus qu’une formalité dans le respect des obligations de chacun. Noël arrive serein et on reprend quelques séances en Janvier. Une sorte de SAV comme elle dit, une réassurance ...Mais, moi je suis presque devenue une experte pour canaliser le « Hercule » qui est en moi, car là, je sens que la connexion neuronale vacille, Hercule repars aux Enfers.Laurence ne m'a pas lâchée, toujours avec beaucoup de bienveillance et d’écoute. J’ose lui dire des choses profondes qu’elle comprend, qu’elle ne juge pas, je parviens enfin à mettre des mots sur ce que je ressens. Et puis, le parcours se termine, je sais que je suis prête mais c'est elle qui me pousse à poursuivre ma route "seule". Aujourd'hui, alors que je n'ai plus peur, nos rendez-vous du mardi me manquent, et j’entends toujours sa voix me rassurer. Ce qui est génial c'est que je sais qu’elle est là si je flanche. Parfois même, elle réapparait par texto « J’espère que tout va bien pour toi … t’as intérêt de ne pas avoir repris les 12 travaux d’Hercule !! Bisous. Laurence ».


Lise – Marseille – 13


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